Farces pour sorciers facétieux.

« Theodore Nott et Peeves. »

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Dans les couloirs de l'école de sorcellerie Poudlard, Thoedore Nott tient largement sa réputation de prestidigitateur, incapable de cesser d'amuser la galerie à force de ses tours imprévisibles et remarquables. Mais s'il y a bien quelqu'un pour lui tenir tête, c'est encore Peeves, l'esprit frappeur, incapable d'être supplanté par le moindre des élèves. Et c'est dans cette idée que le fantôme a lancé un défi au jeune sorcier : réaliser les farces les plus hilarantes et les plus inconvenantes possibles. Néanmoins, à ce jeu-là, et qu'importe la motivation de Nott, Peeves gagne toujours : bien sûr, puisqu'il triche...

Contraintes :
- Les "farces" devront aller crescendo, sans jamais risquer l'exclusion de Nott.
- Theodore Nott joue discrètement de ses farces, il se les attribue ensuite.

Autres :
Aucune remarque particulière.

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Le fracas fit trembler les pierres de Poudlard. Et le rire qui suivit, hystérique, déplacé, ajouta ce quelque chose de presque sordide, sinon de dramatique, à la situation. Tandis que ces cris hilares retentissaient dans toute la tour, les sièges s'agitaient, laissant les élèves curieux se précipiter pour mieux voir. Comme ils s'y attendaient, ce fût Peeves qu'ils trouvèrent, flottant au-dessus de son méfait, les yeux pétillant de folie, et ses bras effectuant de gigantesques moulinets de satisfaction. « Ah ah ah ! Venez voir ! Venez voir ! Ah ah ah ! » Maintenant qu'il effectuait de longues pirouettes sous la voûte du couloir, tout le monde gardait les yeux fixés, figés, sur un gigantesque piano, d'une facture minutieuse... du moins devait-elle l'être avant de s'écraser sur le sol, clavier et cordes entremêlés dans le chaos. « Je ne savais même pas qu'il y avait un piano dans l'école, objecta l'un des élèves au premier rang du spectacle. » « Il n'y en a pas, pouffa son voisin. » Mais ce n'était pas encore ce qui retenait le plus leur attention : c'était plutôt le garçon, un deuxième année, essoufflé à côté, à quelques centimètres seulement de la chute. Il paraissait miraculé, et heureux de son miracle. Pourtant, à chaque éclat de voix de l'esprit frappeur, il relevait ses yeux ulcérés et tentait de baragouiner quelques injures. Peeves plaquait alors l'index sur sa bouche, et ricanait un peu plus fort : « Oh oh, c'est pas très jojo, tout ça, mon p'tit père. Tu voulais apprendre la musique, je t'offre l'instrument ! Ah ah ah. » Il s'évanouissait déjà au détour du couloir, les pas d'Apollon Picott allant à se rapprocher. « Peeves ! hurlait le concierge. Peeves, porcin de mauvaise graine ! Si j't'attrape ! Peeves ! » Et le rire de l'esprit frappeur s'évanouirent pour toute l'assistance en même temps que les injures du sorcier s'éteignaient aussi pour lui. Un mur de traversé. Puis un autre. Il fût bientôt au rez-de-chaussée. Et il trouva sans peine Theodore Nott, installé, là, à méditer quoi que ce soit. Des choses qui n'intéressaient jamais son adversaire... Le jeune sorcier pouvait encore se débattre, tenter de relever le défi, mais il ne pouvait vaincre. Après tout, c'était lui l'esprit frappeur. « Eh bien, eh bien, ah ah ah. T'es pas pressé, Teddy ! C'est que ça a déjà commencé, Teddynounours. Faut se lancer ! Tu voudrais quand même pas que toute l'école dise que Teddy-strabisme est un p'tit lâche qui sait qu'faire 'bouh' aux toutes premières années ! Ah ah ! Teddy-chou ! Teddy-chou ! Teddy-chou ! » Et il ne cessa de le claironner en même temps qu'il s'éloignait de nouveau, grimpant dans les étages et avisant chaque élève comme si le potentiel comique de chacun pouvait se révéler d'un instant à l'autre.