RP DE SITUATION - N'en sois pas l'instrument.

n'en sois pas l'instrument.

« Aidlinn Mc Evans et Rabastan Lestrange. »
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Ce soir, les Harpies de Holyhead jouent un match essentiel, le match qui pourrait bien décider de leur victoire ou de leur défaite sur l'ensemble de la saison, et Aidlinn Mc Evans le sait bien. Cependant, il en est d'autres qui voient leur intérêt dans leur défaite. Notamment Jonathan Avery Sr, qui entend bien tirer un grand profit de cette issue, et c'est précisément dans ce but qu'il a envoyé un groupe de jeunes mangemorts, dont Rabastan Lestrange, perturber les prévisions de l'équipe. Leur mission est de corrompre l'équipe, de les convaincre de perdre ce match, avec honneur si elles le souhaitent tellement. Mais elles doivent perdre. Si seulement les Harpies de Holyhead étaient davantage connues pour l'appât du gain que pour leur esprit de compétition...

Contraintes :
- Le RP commence lors du briefing de l'équipe dans les vestiaires, où les mangemorts doivent les convaincre de renoncer à une éventuelle victoire.
- Les mangemorts doivent échouer dans leur tentative de corruption.
- De colère, ils doivent provoquer des esclandres durant le match, exaspérant la patience des joueurs au point de faire interrompre le match.

Autres :
- Libre à vous d'interpréter les autres joueurs (équipes, mangemorts, etc).
- L'issue vous revient, évidemment.

©MAISONDESJEUXDUSORT.1FR1.NET

On était proche de la fin du championnat et il fallait impérativement une victoire pour départager les Harpies des surprenant Vagabonds de Wigtown. Cette triste équipe venait de réaliser une saison quasiment parfaite. Cela était particulièrement étonnant quand on connaissait leur effectif de bras cassés. Durant toute la semaine, les joueuses des Harpies avaient suivie un entraînement commando en vue de se match. Il fallait les écraser, les réduire en bouillis pour montrer qui étaient les meilleures.

L'équipe au grand complet était présente dans les vestiaires. Cela allait des joueuses de l'équipe réserve jusqu'aux joueuses blessées. Toutes étaient là pour se match important. Même des anciennes étaient revenues pour motiver les filles à faire le match de leur vie. De son côté, Aidlinn était remontée à bloc. Ce n'était clairement pas la peine de la motiver sous peine de voir des morts sur le terrain. Depuis les vestiaires, on pouvait entendre la rumeur des spectateurs qui commençaient à donner de la voix. Les chants qui parvenaient jusqu'aux oreilles des filles étaient clairement en leur faveur. Ce n'était pas étonnant finalement, vu qu'elle jouait à domicile et que les Harpies faisaient partie des équipes les plus admirées de la ligue.

Soudain, la coach tapa sur le tableau des tactiques pour faire revenir l'attention des filles sur elle. A sa façon de se tenir, à son aura et à son regard, on pouvait aisément devenir la teneur guerrière de son discours. On pouvait même deviner qu'elle n'accepterait pas d'échec de la part de ses joueuses dans ce match. Il était clair qu'elle voulait un victoire, qu'elle voulait un véritable carnage. Rien qu'à sa façon d'être présente dans les vestiaire, toutes les joueuses avaient compris le message sans même qu'elle n'eut à parler.

- La coach: Bon, je ne vais pas aller par quatre chemins. Je veux la victoire, mais je veux aussi la manière. Je veux tout simplement qu'à la fin du match les gens se disent, ça c'est une équipe de Quidditch. Je veux qu'il y ait du spectacle et surtout je veux que vous les écrasiez. Compris ?

Comme une seule femmes, toutes les joueuses se mirent à hurler à plein poumon leur fameux cris de guerre en réponse au discours galvanisant de leur coach. Puis se fut un ballet entre les joueuses qui se donnaient des tapes sur les épaules pour se motiver. Puis ce fut au tour de la capitaine de prendre la parole afin de continuer à faire monter l'esprit d'équipe qui animait toutes les Harpies.

- La capitaine: Allez ! ! ! On va les écraser. On va les détruire comme jamais ils ne l'ont été avant. On va montrer à tout le monde qui sont les meilleures.

En réponse à cette brève intervention, les joueuses répondirent par un terrible rugissement comme si c'était toutes de redoutables prédatrices sur le point de fondre sur sa proie pour la dévorer toute crue. Aidlinn était déjà dans son match et commençait à sérieusement ne plus pouvoir tenir en place. D'ailleurs, le pauvre sac de frappe pour échauffer les batteuses avant le match commençait sérieusement à tirer la gueule. Tout ce petit manège fut brutalement interrompu pas l'irruption d'un groupe d'hommes et de femmes dans les vestiaires. Ils avaient l'air très sombres et pas très accommodants. Toutes les joueuses leur firent face quelques peu incrédules devant la situation. Ceci dit, on pouvait quand même sentir une certaine tension chez elles qui laissait présager qu'il ne fallait pas grand-chose pour que la situation dégénère.

Rabastan s'était glissé dans les vestiaires parmi les derniers ; il faut dire que les autres étaient tous pressés, pour deux raisons : c'était une mission « test » qu'il fallait à tout prix réussir pour se faire bien voir, et ensuite, il était question de pénétrer dans un endroit bourré à craquer de nanas en train de se changer. Le cadet Lestrange trouvaient ces deux aspects aussi inquiétants l'un que l'autre, n'ayant pour ainsi dire pas vraiment l'habitude qu'on le juge sur ses capacités, puisque jusque-là, c'était toujours Rodolphus qui récoltait d'office tous les honneurs.

- Mesdemoiselles les Harpies, ricana le premier des mangemorts entré dans la pièce, et aussi celui qui avait la plus grande gueule. « Mes collègues et moi avons un petit quelque chose à vous dire.

- A vous faire avaler, plutôt, enchaîna un autre de la bande, et Rabastan leva les yeux au plafond.

Une tension nette avait déjà eu le temps de se glisser entre les corps, comme s'il était l'heure de mettre les menaces à exécution et pas de les formuler. Ca aurait pourtant été vraiment stupide de faire les choses à l'envers, même pour les crétin qui l'accompagnaient, et Rabastan dépassa le groupe pour aller à son tour faire face aux joueuses de Quidditch.

- Nous n'avons pas l'intention de vous faire perdre votre temps. En vérité, ce match que vous vous apprêtez à jouer, vous allez devoir le perdre.

Faire passer cela comme une vérité générale n'était peut-être pas hyper pédagogique, mais au moins, le message semblait assez clair.

- Et inutile d'utiliser vos battes contre nous – bien évidemment, ajouta-t-il après quelques secondes en faisant lentement tourner sa baguette entre ses doigts.

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