LA MAISON DES JEUX DU SORT
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Partagez
 

 Lestrange, Rodolphus - Et ma vie, pour tes yeux, lentement s'empoisonne.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Rodolphus Lestrange
Rodolphus Lestrange

MESSAGES : 50

Lestrange, Rodolphus - Et ma vie, pour tes yeux, lentement s'empoisonne. Empty
MessageSujet: Lestrange, Rodolphus - Et ma vie, pour tes yeux, lentement s'empoisonne.   Lestrange, Rodolphus - Et ma vie, pour tes yeux, lentement s'empoisonne. Icon_minitimeJeu 29 Nov - 21:14



rodolphus lestrange.

« J'aurais massacré le monde entier, si seulement tu m'avais aimé. »

LE SEUL QU'IL AIT JAMAIS CRAINT..
ÂGE. vingt-deux ans. DATE DE NAISSANCE. le vingt-quatre août. LIEU DE NAISSANCE. la demeure familiale des Lestrange. SANG. pur. STATUT. marié à Bellatrix Lestrange. EMPLOI. aucun répertorié à ce jour. ALLÉGEANCE. à sa gloire future, à sa légende à naître, et à Lord Voldemort. BAGUETTE. acajou, 25, 4 cm, nerf de cœur de dragon (magyar). PATRONUS. un aigle botté. ÉPOUVANTARD. le père, la baguette pointée sur son torse. DON. aucun. PARTICULARITÉ(S). démontre des talents pour la métamorphose. AVATAR. joe anderson.

PERSONNEL, ARRIVISTE, AVIDE, SAGACE, PERSÉVÉRANT, RETORS.
LE DÉFAUT DU PLAN..
Quand même assailli par la crainte, et quand même affligé de pénombre, Rodolphus sentait la brûlure d'un regard, un peu au-delà de son être, fiché dans le coin au plus près de la porte. Bellatrix, à cheval sur sa chaise (pour l'offusquer, d'abord, pour les injurier, tous, ensuite), le dévisageait par instant. Elle faisait peser sur lui ces œillades dérobées, qu'il pensait arracher par lambeaux pour, toujours, se les approprier, à lui seul. La lumière blafarde de l'antichambre éclairait encore ces iris d'une menace toute voilé et, cependant qu'il s'efforçait de plisser doucement les yeux, il distinguait formidablement comme elle observait tout son être, avec ces élans de victoire insatiable, avec cette certitude angoissante et vorace. Il se surprit à frémir, ivre, presque hagard, lorsque Rabastan frappa négligemment sur son épaule.
« Tu as l'air nerveux, ricana le cadet. » Rodolphus se dégagea de l'emprise avec tout son mépris, et prit grand soin de reculer sa chaise. « Bien sûr qu'il est nerveux, sourit Svelius. » « Personne, siffla l'autre, ne sollicite ton opinion de bâtard. » Et Rodolphus savoura d'avoir réduit son ennemi au silence ; puisque Svelius Mulciber était de sang-mêlé, et puisque son papa n'était certainement pas là pour prendre soin de son nom, Rodolphus se redressa peu à peu contre son dossier, en toisant l'injurié. « Félicitations, frappa Antonin Dolohov dans ses mains. Tu viens courageusement de parvenir au rang de Cygnus Black III, Rodolphus. Le lâche qui ne s'en prend qu'aux faibles pour paraître plus fort. » Un sortilège fracassa l'un des pieds de sa chaise, et Antonin ne parvint à s'arracher à la chute qu'au prix d'une grande souplesse. « Tiens ta langue, sourit un grand blond, élancé. » « Ne te sens pas protégé parce que tu forniques avec l'une de ses filles, Lucius. » Les deux jeunes hommes se firent bientôt front et, là, néanmoins, quelque part, les regards se posèrent sur Bellatrix, toujours enclavé dans un silence, quasi expectatif, quasi indifférent. Elle ne dit rien. Elle ne disait jamais rien, à vrai dire. Rabastan passa la tête au-dessus de l'épaule de son aîné, et murmura discrètement : « Te voilà marié au silence. Voilà qui va te changer de Poudlard. » Rodolphus lui fit sentir un coup de coude dans les côtes, en même temps que le ton des conversations s'élevait, fuyant d'invectives assassines.
Il fût tout de même trop tard pour les échanges envenimés, puisque la porte fondit de l'embrasure, bousculant le siège de Bellatrix au passage pour laisser apparaître la haute silhouette de Cygnus Black. « Malefoy. Lestrange. Non, pas toi, claqua la langue du mangemort à l'égard de Rabastan. » Rodolphus prit un nouveau regard pour un ordre et s'avança. Quand les deux autres sortirent, Bellatrix parut recevoir une attention plus particulière. L'héritier Lestrange n'entendit rien de ce qu'il se dit alors, mais il sentit qu'elle empruntait le même chemin que lui, un sillage indissociable du sien.

Le tumulte de l'antre fût tout autre. Il y avait tant et tant de silence que c'en était étourdissant. Ils les avisaient du regard, tous, ces mangemorts convaincus, ces mangemorts acceptés et Rodolphus, l'espace d'un instant, sentit comme la marque de son père s'apposer sur son torse. Silas Lestrange reposait quelque part, au-dessus de son épaule, à le contempler, narquois, face à tant de sorciers qu'il n'allait peut-être jamais vaincre. Pourtant, et plus les conversations affluèrent, l'héritier Lestrange en prit la conviction. Il n'était ni médiocre ni farouche. A son sens, Rodolphus était même né pour vaincre ses aînés, qui ne pouvaient que ployer face à l'évolution logique, insatiable, de cette existence avide. Mais ils se défendaient encore, à injurier les femmes pour se garder d'être des hommes, encore et toujours, aujourd'hui et demain. Bellatrix fût donc leur proie de choix, et plus les remarques allèrent à s'extirper des bouches, plus l'époux se sentit raidi par une rage consumée. « Par Merlin, joua Jonathan Avery. Je doute de son aptitude à survivre parmi les loups. » Bien malgré lui, Rodolphus afficha son absence de sourire ; quand naissait, à la commissure de ses lèvres, cette douce arrogance tenue de la jeunesse, cette insolence ténue face à son adversaire, la sage vieillesse, l'expérience, les décennies infranchissables et égoïstes. « En revanche, ne ferait-elle pas une divine esclave ?... Je suis prêt à parier qu'elle a également hérité des talents de sa putain de mère. » L'héritier Lestrange se vit muer, imperceptible, et le regard d'Aries Roser tomba sur lui avec cynisme. Rodolphus ne tint pas de mot plus éloquent que son geste, et il en fût ainsi jusqu'à ce que l'attention de tout le monde leur revint, à lui et à Lucius.
« Il suffit, s'étonna doucement Lord Voldemort. » Rodolphus et Lucius Malefoy se redressèrent d'un même élan. C'était à eux, à présent, eux qu'on ne pourrait rabaisser du seul fait de leur sexe, eux, encore, qu'on ne pouvait déjà juger qu'en présence de leur nom. « Je ne sais pas lequel des deux pères je déteste le plus, s'affaissa Aries Rosier sur sa chaise. Le lâche ou le vaniteux. » « Ne sois pas si dur, lança Avery. Il y a, certes, quelque chose à tirer de tous les hommes... pourvu qu'ils en deviennent, des hommes. » Lucius bomba volontiers le torse, tandis que Rodolphus observait cette habituelle posture, certaine, prête à endurer tous les châtiments. Voilà comme son père l'avait fort bien éduqué, en un sens. Il éprouva encore cette idée lorsque Jonathan Avery posa son regard plus spécifiquement sur lui. « J'ai bien connu Silas dit-il. Un sorcier exceptionnel. Cruel, bien sûr. Mais intelligent. » Lord Voldemort, qui ne s'était encore jamais adressé à lui, parut soulever la tacite question tout autant. Néanmoins, les lèvres de Rodolphus demeurèrent scellées. Il n'avait pas la coutume, lui, d'interroger le silence et de lui répondre tout autant. Tout affirmation était une affirmation. Puis il y avait aussi cette idée de leur offrir une chance, même infime, de tâcher de l'abaisser. Rodolphus n'entendait pas leur laisser une telle chance. « Tu n'as rien à dire ? » Il fit 'non' de la tête. « Comme c'est étonnant. Le digne fils de Silas Lestrange, en vérité. Recroquevillé derrière tant et tant de savoir sans jamais souhaiter rien en faire. Comme la lâcheté se fait monnaie courante... » Aries reçut la remarque d'un grand rire, et Rodolphus lui adressa immédiatement un regard offensé. « Quoi ? aussitôt le mangemort. » Jonathan Avery regardait la scène avec attention, poursuivi par son maître qui, encore, ne disait aucun mot. « Qu'y a-t-il ? insista Rosier de son rictus glacial. » L'héritier Lestrange inspire. Profondément. Comme pour mesurer la gravité de sa propre blessure. Aries Rosier était un homme puissant, fort, également. Il se battait fort bien, selon les rumeurs. Mais les rumeurs... « Tu vois, Jonathan ! dit-il. Quel mal y a-t-il à craindre le fils d'un parfait incapable, caché derrière des montagnes et des montagnes d'or ? » « Parce que vous n'avez aucun or ? hacha Rodolphus. » « Je te demande pardon ? se pencha aussitôt Aries Rosier sur la table. » « Vous n'avez aucun or ? répéta le gamin. Aucun or derrière lequel vous cacher si, d'aventures, votre allégeance fléchissait ? » Un moment, Aries dévisagea Jonathan Avery, et celui-ci lui rendit son regard. « Penses-tu que ma fortune dépasse celle de ton père ? » Étrangement, aussi innocemment qu'indécemment, un sourire naquit sur les lèvres de l'interrogé. « Je pense, souffla-t-il, que votre fortune n'achetant déjà pas la loyauté de mon père, il y a fort peu de chance qu'elle n'achète jamais la mienne. Or, et entendu que je m'entretiens ici de servir un seul maître, et non vous, je vous prie de croire qu'il me ferait grand plaisir de vous céder toute ma fortune en héritage pour m'adresser au seul sorcier dont je doive répondre instamment. »
Dans le silence qui s'en suivit, le jeune homme vit son dit 'maître' le dévisager, Jonathan Avery sourire, et Aries Rosier se refermer sur la certitude qu'il en serait bientôt tout autrement, de la verve du jeune Rodolphus Lestrange.
Plus d'une fois, il eut la crainte (fondée) de mourir, ou de magie ou de honte. Mais il survint qu'il conserva la vive sauve et que, le tour de Malefoy escompté, tous en revinrent à leur tâche : il leur appartenait de faire quelque chose de ceux-là. Quand même Avery leur proposa le meurtre, rien ne parut ravir davantage Bellatrix que la divine adversité. Elle ne pouvait bien que se targuer de son sang. Face à Jonathan Avery, c'en était presque aisé. Mais, à la mesure de sa frustration, il ne fût que plus cassant. « Il va falloir que tu apprennes à tenir ta femme, lâcha le mangemort. » Intérieusement, Rodolphus sourit, comme on sourit à vingt ans, ivre de savoir quelque chose que les anciens ignorent. Mais puisqu'ils s’abstint de défense, Bellatrix affronta encore seule son affront. Lui observa, impatient d'en connaître l'issue. Il n'y eut rien pour le ravir, mais rien pour lui déplaire non plus. Elle s'acquitterait bien vite de sa mission. Elle les impressionnerait certainement, quoi qu'ils n'en diraient rien. Et lui, quant à lui, il devrait encore faire la preuve, doublement : celle d'être un puissant sorcier, et celle de bien valoir une femme. « Sortez, avoua enfin Jonathan Avery. » Aries Rosier posa encore ses deux sombres iris sur Rodolphus, mais il fût tout acquis à ceux de Bellatrix. Elle empruntait le chemin opposé, celui de la sortie. Ils vivaient. Ils concourraient encore. Et, il en était sûr, le début de quelque chose de grand, très grand, s'annonçait pour eux deux.
L'HOMME AUX DEUX VISAGES..
Pseudo/prénom. rod. Âge. mille. Vous arrivez de la gare de : d'entre une poubelle et une flaque de vomi. SANG. coulé dans le cidre. Commentaire (sympathique). je m'aime. Commentaire (moins sympathique). je m'aime vraiment. Manière dont vous souhaitez être traité(e). vos gueules, j'suis dieu. Acceptez-vous d'avoir des relations sexuelles avec Peeves pour cinquante points en faveur de Poufsouffle ? euh, nan, mais avec Bellatrix pour dix points en faveur de ma frustration, carrément. Une dernière volonté. je viens de vous le dire, putain, ME FAIRE MA FEMME, PUTAIN DE BORDEL DE MERDE D'ORDRE DE MERLIN.

©MAISONDESJEUXDUSORT.1FR1.NET


Dernière édition par Rodolphus Lestrange le Sam 1 Déc - 23:39, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Le Sinistros
Le Sinistros

MESSAGES : 715

LARENOMMÉEESTUNEAMIEBIENPEUFIDÈLE :
J'AI DÉJA DIT :
Lestrange, Rodolphus - Et ma vie, pour tes yeux, lentement s'empoisonne. Empty
MessageSujet: Re: Lestrange, Rodolphus - Et ma vie, pour tes yeux, lentement s'empoisonne.   Lestrange, Rodolphus - Et ma vie, pour tes yeux, lentement s'empoisonne. Icon_minitimeSam 1 Déc - 23:38



vous êtes validé(e) !

.
La Maison des Jeux du Sort est heureuse de vous ouvrir ses portes. Le métier et l'avatar de votre sorcier seront automatiquement répertoriés par nos soins.
Vous avez le plaisir d'appartenir aux :

mangemorts


Le staff sera ravi de vous voir entamer le RP dans les meilleurs délais, sans hésiter à ouvrir un Journal du Sorcier afin de faciliter vos recherches. Le staff se tient à votre entière disposition pour toute question, demande et pour votre intégration au forum (dans la limite des stocks de patience disponibles).

©MAISONDESJEUXDUSORT.1FR1.NET

Revenir en haut Aller en bas
https://maisondesjeuxdusort.1fr1.net
 

Lestrange, Rodolphus - Et ma vie, pour tes yeux, lentement s'empoisonne.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Journal de Lestrange Rodolphus
» Journal de Lestrange Bellatrix
» Lestrange Rabastan - En deux mots, ta vie est courte, décevante et ensuite tu meurs.
» Lestrange, Bellatrix - in the night i hear them talk the coldest story ever told.
» RP DE SITUATION - Farces pour sorciers facétieux.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LA MAISON DES JEUX DU SORT :: TOME I :: LE SERMENT INVIOLABLE :: Vous bénéficiez d'une inscription au collège Poudlard-