Rabastan Lestrange

« Si ce n'est toi c'est donc ton frère. »

LE SEUL QU'IL AIT JAMAIS CRAINT..

ÂGE. 20 ans. DATE DE NAISSANCE. 31 Mai. LIEU DE NAISSANCE. Dans le manoir de papa et entre les jambes de maman. SANG. Pur. STATUT. Célibataire. EMPLOI. Aucun, c'est pour les ignorants. ALLÉGEANCE. Lord Voldy. BAGUETTE. 33, 3 cm, bois d'ébène et arête d'Anoplogaster Cornuta. PATRONUS. Des poissons-clowns. ÉPOUVANTARD. La foudre. DON. Aucun. PARTICULARITÉ(S). Éternel second. AVATAR. Raphaël Personnaz.

TACITURNE, NAÏF, SENTIMENTAL, FOURBE, PRUDENT, DÉPENDANT.

LE DÉFAUT DU PLAN..

C'était un soir, et c'était l'hiver. Les cheminées du manoir laissaient toutes échapper de lourds nuages de fumée encore plus noirs que le ciel, et Rabastan les fixa longuement avant de se décider à entrer. A l'intérieur du hall régnait le même silence que d'habitude, à peine troublé par le tic tac d'une horloge ancienne que le cadet Lestrange avait toujours connue à cet endroit précis. Ses géniteurs n'avaient jamais été des inconditionnels du changement, quel qu'il soit, et quelque chose lui disait que le changement était précisément la raison pour laquelle son père lui avait demandé de venir ce soir-là. Ca n'était pas non plus comme si c'était quelque chose de courant ; les réprimandes, Rabastan en avait sûrement reçu beaucoup moins que son frère. Mais c'était uniquement parce qu'on lui accordait une moindre importance ; Rodolphus était l'aîné, le principal porteur du nom et de l'héritage Lestrange. Rabastan n'était en quelque sorte qu'une roue de secours, et pour rien au monde il n'aurait aimé se retrouver sous le feu des projecteurs. Sa position lui convenait. Il vivait cette condition d'éternel second avec une sorte de résignation admirative à l'égard de Rodolphus ; même s'il avait un jour espéré le contraire, le cadet savait pertinemment qu'il n'aurait jamais le charisme et la puissance de caractère nécessaires pour prendre la place de son aîné. Et c'était tant mieux ainsi, puisqu'il n'avait que très rarement eut besoin d'affronter leur père seul à seul.
Bien qu'il le respectait sans doute beaucoup trop, Silas lui avait toujours semblé terrifiant. Aux yeux de Rabastan, sa froideur, son penchant à la colère et sa rapidité à céder aux punitions l'avaient entouré d'un hallo sinitre, déclenchant irrémédiablement chez lui une angoisse bien difficile à maîtriser et qui lui donnait toujours envie de disparaîre sous terre et de courir aux toilettes en même temps.

Foulant le tapis du couloir dans ce silence presque religieux, le jeune homme serra puis déserra nerveusement son poing gauche. Il se doutait, bien sûr, de la raison qui avait poussé son père à s'encombrer de sa présence.
Comme il l'avait imaginé, Silas Lestrange était assis dans son éternel fauteuil aux allures de trône, tournant de trois-quart le dos à la porte du salon que Rabastan franchit sans précipitation.
"Je suis là." annonça-t-il, très inutilement du reste, en gardant encore un bref instant la main sur la poignée comme pour se rassurer quant à une sortie de secours encore accessible. Mais même s'il en existait une, Rabastan savait pertinnement qu'il ne la prendrait jamais.
Son père laissa planer un très long silence, que Rabastan laissa filer en regardant les pieds du fauteuil comme s'ils étaient passionants. Enfin, Silas se leva et pivota pour faire face à son fils. Rabastan était à présent aussi grand que lui, et pourtant il l'observait toujours sans réellement le voir, avec cette même condescendance depuis presque vingt ans. C'était quasimment indetectable ; une légère lueur agacée dans le regard, un vague mépris entretenu par le manque constant de distinctions dont Rabastan faisait preuve. Il avait pourtant essayé de s'intéresser à lui, à l'époque où Rodolphus était entré à Poudlard et que le plus jeune des deux frères était demeuré seul au manoir pendant deux longues années. Les interminables dîners en famille où l'on mangeait dans un silence de plomb qu'il fallait bien se garder de briser, et sur une nappe immaculée qu'il fallait bien se garder de salir. Son fils cadet n'avait jamais été quelqu'un d'intéressant. Un garçon maladroit, totalement dénué de talent et d'ambition, voilà l'image que Silas s'était forgée de lui et dont il ne s'était jamais défait.

"On ne peut être déçu par quelqu'un dont on attend rien." dit-il sans aucun préambule. "Ta stupidité n'a d'égal que celle de ton frère cette fois-ci, et il est grand temps que ce carnaval cesse. Dès ce soir. Je ne permettrais pas que vous salissiez encore davantage notre nom."

Rabastan cilla en levant les yeux vers son père. Il avait toujours jusque-là été incapable de la moindre provocation volontaire, mais cette fois, les choses semblaient différentes.
"De quoi parlez-vous ?" demanda-t-il donc d'une voix totalement neutre, et Silas lui ordonna de relever la manche de sa veste.
Ils se fixèrent dans les yeux pendant dix bonnes secondes, le père et le fils, avant que ce dernier n'obtempère. D'un noir luisant, la Marque était bel et bien là, frappante de contraste sur la peau claire de Rabastan.
Bien sûr, pour l'avoir déjà entendu évoquer le sujet de sa montée en puissance, il savait que leur paternel n'apprécierait pas le nouvel engagement de ses fils aux côtés du Lord. Mais il ne se doutait pas de la réelle colère que cela réveillerait chez lui.
Les mains tremblantes de fureur, Silas Lestrange fixa la Marque et Rabastan se demanda s'il allait cracher dessus quand il releva finalement la tête pour coller une gifle monumentale à son fils.
Sonné, Rabastan fit un pas en arrière. Bien sûr, ça n'était rien. Rien du tout comparé à la densité des rapports qu'il avait toujours eu avec son père. Un grand adepte de la pédagogie par la douleur.

"Tu vas aller chercher Rodolphus. Cette nuit. Tous les deux, vous allez revenir ici et abandonner cet engagement ridicule."

Rabastan inspira lentement l'air lourd de poussière qui les englobait tous les deux. Aller chercher Rodolphus, non. Cette nuit, non plus. Revenir, certainement pas. Abandonner ?

"Jamais."

Il venait de comprendre.
La crainte ancestrale qu'il ressentait pour son père s'était glissée, subrepticement, derrière le nom de Lord Voldemort, dans un transfert qui avait commencé il y a déjà plusieurs années de cela. Il était à présent terminé, et Silas venait d'appuyer sur la touche de validation.

"Allez-y," continua Rabastan dans un élan de bravoure insoupçonné, "Lancez-moi donc un de vos sorts. Tuez-moi si vous voulez, mais il faudra quand même vous faire une raison. C'est ainsi que le nom des Lestrange retrouvera sa vraie grandeur, par nos actions à Rodolphus et à moi, et plus par les votres. Vous pourrez toujours vous agiter, vous ne pourrez plus faire la moindre vague."

Pas de Doloris ni de nouveaux revers dans la gueule. Il est toujours un instant où le fils prend le dessus sur le père, même si concernant Rabastan ce bref épisode fut l'unique de sa vie en la matière. Il quitta le manoir sans précipitation, comme il y était entré, mais cette fois ses pensées convergeaient toutes en direction de son frère. La réciprocité était une utopie, mais Rabastan ressentait encore le besoin stérile de confier ce genre d'évènements à Rodolphus. Peut-être que lui, il pourrait parler à leur père ?

L'HOMME AUX DEUX VISAGES..

Pseudo/prénom. Nath Âge. 22 Vous arrivez de la gare de : Jsais même pas SANG. Un peu pourri. Commentaire (sympathique). Je t'aime. Commentaire (moins sympathique). Même si t'es moche. Manière dont vous souhaitez être traité(e). Comme un ceprin ! Acceptez-vous d'avoir des relations sexuelles avec Peeves pour cinquante points en faveur de Poufsouffle ? Pour un million d'euros je fais n'importe quoi. Une dernière volonté. Bitch with mayo please.

©MAISONDESJEUXDUSORT.1FR1.NET

test RP

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C'est la première fois que Silas Lestrange souhaite entretenir Rabastan d'une question qui ne concerne que lui. C'est surtout la première fois que son père semble lui accorder une attention spécifique, quand même elle doit être toujours négligente. Il a certainement eu raison, alors, le cadet des Lestrange, de s'engager auprès des mangemorts et de suivre Rodolphus. A moins que Silas Lestrange ait un tout autre objectif : comme celui de faire passer son goût de pouvoir à l'ainé, comme celui d'utiliser Rabastan pour y parvenir.
Il te faudra raconter comment Silas Lestrange convoque Rabastan afin de lui commander de ramener son aîné dans le droit chemin de la suprématie des Lestrange, comment son père lui ordonne de quitter Lord Voldemort et son empire egoiste, pour ne se consacrer qu'à la gloire de leur propre famille. Il te faudra aussi raconter comment Rabastan doit rompre avec son géniteur pour suivre son aîné, ou lui obéir et s'investir d'une mission délicate à l'égard de ce frère.

J'ai pris la liberté de réduire tes image/gif qui déformaient le forum, bitch.

Ah et PS : bouge ton cul.
Amicalement,
Signé Ton frère.

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